Il est d’abord revenu sur la situation dans le Caucase du sud, où la situation entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie « reste fragile malgré les initiatives de Bakou en faveur de la paix ».
Erdogan a rappelé que le combat de l’Azerbaïdjan pour reprendre le Karabagh, territoire occupé pendant 30 ans de manière illégale par l’Arménie, « était juste et légitime ».
Mais il est temps d’instaurer une paix durable dans la région, a-t-il insisté.
"Tout comme dans sa lutte légitime, nous sommes aux côtés de l'Azerbaïdjan dans ses efforts pour la paix", a-t-il répété.
Ankara, qui a pour objectif de normaliser entièrement ses relations avec Erevan, suit de près le processus de discussions entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, liant son propre processus aux avancées entre ces deux pays.
Erdogan s’est ensuite exprimé sur la guerre en Ukraine, renouvelant son appel pour une paix juste au plus vite, alors que le conflit est dans son 9ème mois.
"Nous œuvrons pour aboutir à une paix juste en Ukraine et intervenons pour empêcher une crise alimentaire mondiale", a-t-il expliqué, rappelant les efforts d’Ankara pour permettre des discussions directes entre Moscou et Kiev, voire entre Poutine et Zelensky, tout en œuvrant pour le renouvellement de l’accord sur le corridor céréalier en mer Noire.
D’autre part, le Président turc s’est félicité de l’octroi du statut d’observateur auprès de l’Organisation des États turcs, à la République Turque de Chypre Nord (RTCN).
Il a par ailleurs appelé à la création rapide du "Fond d’Investissement Turc", insistant sur l’importance grandissante du "corridor central", qui relie la Chine à l’Europe, en passant par les pays turcophones, le Caucase et la Türkiye, alors que les développements géopolitiques rendent plus difficile le fonctionnement du corridor nord qui traverse la Russie.
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